Il s'agit d'un communiqué de presse de EnergeÔ, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
Exploration du sous-sol, une étape décisive avant l’exploitation
Initié dès 2006, le premier site de géothermie de moyenne profondeur de la région voit le jour après plusieurs années consacrées aux études préliminaires et de faisabilités, suivies par des phases de planification et l’obtention des divers permis et autorisations. Ce premier coup de pioche illustre de manière tangible une étape cruciale: l’exploration du sous-sol de La Côte. La construction de la plateforme de forage, ainsi que les zones annexes nécessaires aux opérations devraient être achevées à l’horizon du mois de juin 2022. Les équipes en place procéderont ensuite à la réalisation des forages, sur le modèle d’un doublet géothermique, soit un puits consacré à la production et un second dédié à la réinjection de l’eau provenant des failles naturelles de la région. Les deux forages de moyenne profondeur avoisineront les 2’300 mètres, afin d’atteindre l’aquifère du Dogger, une couche géologique datant d’environ 175 millions d’années.
La réalisation, en cours de forage, de tests géologiques et hydrogéologiques dans l’aquifère viendra clore cette phase d’exploration, qui, en cas de conclusions positives, laissera place à l’étape ultime: l’exploitation de la chaleur naturelle du sous-sol. L’utilisation de cette énergie indigène et durable est prévue pour un minimum de 40 ans, ce qui permettra d’alimenter les réseaux de chauffage à distance de l’équivalent de 1’500 ménages de la région et donnera lieu à des réductions d’émissions de CO2 significatives, de l’ordre de 4’000 à 5’000 tonnes par année.
Des équipes engagées en faveur d’une énergie locale et renouvelable
De nombreux mandataires collaboreront sous la conduite générale de l’entreprise EnergeÔ, maître d’œuvre. Le bureau Schöpfer et Niggli, auteur du projet de construction de la plateforme de forage collaborera avec l’entreprise de génie civil Orllati pour cette première phase sur le terrain. Concernant la phase de forage proprement dite, plusieurs acteurs spécialisés œuvreront pour la réussite du projet, en particulier Daldrup (foreur), Erdwerk (ingénierie de forage), Hydro-Géo-Environnement (géologie), Alpgéo (hydrogéolgie). C’est donc un chantier d’envergure qui se met en place en cette fin du mois de janvier sur le territoire de la commune de Vinzel, où se succéderont différents corps de métier: ingénieurs en environnement, foreurs, géologues, hydrogéologues ainsi que de nombreux spécialistes aguerris à ce type d’opérations.
Le bureau d’études Ecoscan aura quant à lui la charge du suivi environnemental de réalisation sur toute la durée des travaux. Conformément aux engagements d’EnergeÔ et en totale adéquation avec les lignes directrices imposées par l’État de Vaud, une attention particulière est donnée aux mesures écoresponsables qui encadrent le chantier. Ces mesures strictes concernent notamment les déchets issus des travaux, via un concept d’analyse, de gestion et de récupération de ces derniers, de même que la nature des produits utilisés jusqu’à la source d’alimentation de la foreuse.
De plus, le réseau de surveillance des sources de la région et celui de la sismicité sont déjà pleinement opérationnels depuis plusieurs mois. Ces réseaux ont permis d’acquérir les données de références nécessaires afin de garantir un suivi de ces domaines durant toute la durée des activités sur le terrain.
«La commune de Vinzel est fière de pouvoir accompagner et accueillir sur ses terres le projet d’EnergeÔ, c’est un signal fort pour le futur de la géothermie en Suisse. Nous avons confiance dans la société tout comme dans ses partenaires régionaux. La parcelle sélectionnée est également idéalement située, en bordure de l’autoroute et éloignée des habitations» souligne Philippe Straub, Syndic de la commune de Vinzel. (energeo)