Il s'agit d'un communiqué de presse des services industriels de Lausanne, de Romande Energie et de SIE, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
Le chauffage des bâtiments représente près de 60% des émissions directes de CO2. La géothermie hydrothermale, qui vise à soutirer de l’eau chaude circulant naturellement dans la roche en profondeur, puis à la réinjecter par un second puit une fois valorisée et refroidie, se place parmi les énergies renouvelables les plus prometteuses. Disponible en quantité inépuisable, elle est produite localement et sans gaz à effet de serre. Elle contribuera ainsi à améliorer le mix énergétique du chauffage à distance et à atteindre des objectifs ambitieux de réduction de gaz à effet de serre dans la région lausannoise.
Afin de développer la géothermie hydrothermale dans l’Ouest lausannois, les SiL, Romande Energie et SIE vont créer la société GEOOL SA (GEOthermie de l’Ouest Lausannois). Son capital-actions sera détenu à hauteur de 50% par Lausanne, 30% par Romande Energie et 20% par SIE.
GEOOL SA vise, dans un premier temps, l’exploration de trois sites dans l’Ouest de l’agglomération lausannoise au moyen de forages afin d’identifier les sites les plus favorables, puis le développement d’une à deux centrales de production de chaleur géothermique afin d’alimenter le réseau de chauffage à distance.
Les SiL, Romande Energie et SIE se réjouissent de cette collaboration innovante et de contribuer ainsi directement à la préservation de l’environnement et à la réduction de notre impact climatique.
La Municipalité de Lausanne, Romande Energie Holding SA et SIE. (SiL; romande-energie; SIE)