Le Valais central dispose d’un potentiel en mini-hydraulique pour compléter son approvisionnement en électricité indigène

Dès le début de l’été, une nouvelle mini-centrale hydroélectrique sera mise en service à Chalais avec une production de 490MWh par an. OIKEN, en collaboration avec ses communes partenaires, prévoit d’ici à 2035 un apport de 56’100 MWh par an grâce à 16 sites de turbinages pour couvrir l’équivalent des besoins annuels de 12’500 ménages
28.05.2024

Il s'agit d'un communiqué de presse de OIKEN, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.

 

Dès le mois de juin, les habitants du Valais central bénéficieront d’un apport supplémentaire en énergie produite localement grâce à la mise en service d’une mini-centrale hydraulique sur la commune de Chalais. Dans le cadre de la rénovation de ses infrastructures de captation des eaux en provenance de sources situées en altitude, les autorités de la commune, en collaboration avec OIKEN, ont profité d’exploiter le potentiel hydroélectrique. Cette centrale, d’une puissance de 144 kW, permet de produire 490 MWh d’électricité par an, soit l’équivalent d’environ 110 ménages. Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une collaboration initiée dès 2011 avec OIKEN (anciennement SIESA) avec la création de la mini-centrale des Planards à Vercorin. « Ce partenariat avec OIKEN nous permet de bénéficier de leur expertise, de la planification à la mise en œuvre ainsi que de la gestion de l’infrastructure » commente Sylvie Masserey Anselin, présidente de la commune de Chalais.

Si certaines centrales existent depuis de nombreuses années en Valais, il existe encore un potentiel intéressant à exploiter. Dans sa stratégie, OIKEN a identifié 16 sites de turbinage, existants ou à l’étude, sur le territoire de ses communes partenaires sur différents types de réseau : eau potable, eaux usées, eau d’irrigation ou eau thermale. A l’horizon 2035, ce sont environ 56’100 MWh d’électricité qui pourront être produits par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 12’500 ménages. Si certains projets sont déjà en fonction, comme dans le Val d’Anniviers, d’autres sont au stade de l’étude de projet ou dans la phase des demandes d’autorisation, comme pour le projet de Lienne-Raspille SA, dont OIKEN est actionnaire.

« Pour relever le défi de la transition énergétique, il est indispensable de développer des projets dans les énergies solaires, éoliennes et hydrauliques. Nous soutenons les projets qui font du sens et permettent d’exploiter les ressources tout en préservant les intérêts environnementaux » commente François Fellay, directeur général de OIKEN.

Avec l’évolution du cadre légal, notamment avec la nouvelle loi sur l’électricité, les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) doivent dès à présent augmenter leur approvisionnement avec des ressources renouvelables et indigènes. Pour atteindre les objectifs fixés par la Confédération et les autorités valaisannes en matière d’énergie renouvelable, la diversification du portefeuille de la production est nécessaire. L’hydroélectrique offre évidemment des avantages avec une production été comme hiver. (oiken)