Il s'agit d'un communiqué de presse du DETEC, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
Le potentiel de production d’électricité qui pourrait être exploité grâce à des installations photovoltaïques placées sur des parois antibruit le long des routes nationales et des voies ferrées est évalué à 101 GWh (routes nationales : 55 GWh, voies ferrées : 46 GWh), ce qui correspond à la consommation d’électricité annuelle d’environ 22 000 foyers. Telles sont les conclusions d’une étude commandée par l’Office fédéral des routes (OFROU) en réponse au postulat Storni (20.3616). À l’heure actuelle, la question de l’installation de panneaux solaires sur des parois antibruit dépend fortement des coûts d’investissement et de la possibilité d’utiliser l’électricité produite à des fins de consommation propre.
Le Conseil fédéral entend s’assurer que le potentiel de production d’électricité le long des parois antibruit pourra être mieux exploité à l’avenir. Dans le cadre de la mise en œuvre du train de mesures sur le climat pour l’administration fédérale, l’OFROU va produire quelque 35 GWh supplémentaires par an d’ici 2030 et investir 65 millions de francs à cet effet. Ces investissements seront amortis sur toute la durée d’exploitation des installations compte tenu de la baisse du coût de l’électricité. Partout où l’OFROU ne pourra pas utiliser lui-même le courant, il continuera de mettre les surfaces disponibles à la disposition de tiers, et ce à titre gracieux. Mis en place en 2020, le train de mesures sur le climat pour l’administration fédérale renferme des mesures visant à réduire l’impact environnemental de l’administration fédérale.
Le DETEC va préparer la modification nécessaire de l’ordonnance sur les routes nationales. Il examine également la question de l’opportunité de permettre le financement d’investissements en faveur de la production de courant de traction via le fonds d’infrastructure ferroviaire. (detec)