Il s'agit d'un communiqué de presse de l'OFEN, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
La délégation suisse se compose de personnes représentant l'OFEN, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) et le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).
Traditionnellement, la Suisse place au premier plan la sûreté et la sécurité nucléaires, les garanties (safeguards) ainsi que les applications ou coopérations techniques qui contribuent aux objectifs de développement durable (ODD) de l'Organisation des Nations Unies (ONU). La Conférence générale de cette année met l'accent sur le conflit militaire prolongé qui oppose la Russie à l'Ukraine. La Suisse soutient l'AIEA dans tous les efforts qu'elle déploie pour assurer la sécurité et la sûreté nucléaires ainsi que les garanties dans le contexte des installations nucléaires en Ukraine. Elle soutient en particulier les «sept piliers de la sûreté et de la sécurité» présentés par l'AIEA afin de mieux protéger les installations nucléaires civiles lors de conflits armés, ainsi que les «cinq principes» applicables spécifiquement à la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Outre les discussions concernant les thèmes retenus, la Conférence générale doit aussi se prononcer sur le budget 2024 de l'AIEA. La contribution annuelle de la Suisse avoisine les 4,7 millions de francs, soit près de 1,1% du budget ordinaire de l'agence. Notre pays soutient également le Fonds de coopération technique de l'AIEA à hauteur d'environ 1 million de francs par an. (bfe)