Le chiffre d’affaires est en augmentation de 18% pour atteindre 923 MCHF. Il reflète la bonne marche des affaires ainsi que la hausse des prix de l’électricité et du gaz. Le résultat opérationnel se monte à 20 MCHF et le résultat net s’établit à 39 MCHF. Ces performances en baisse sont dues au manque de production propre nécessitant des achats d’électricité à des prix élevés. Avec ses fonds propres et un faible niveau d’endettement, Groupe E demeure solide financièrement et poursuit la mise en œuvre de ses projets d’investissement en faveur de la transition énergétique.
Il s'agit d'un communiqué de presse de Groupe E qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
Forte progression du chiffre d’affaires
Groupe E affiche un chiffre d’affaires de 923 MCHF, en hausse de 18% par rapport à l’année précédente (780 MCHF). Cette croissance réjouissante est notamment portée par l’engouement pour les nouvelles énergies renouvelables et la hausse des prix d’électricité et de gaz.
EBIT et bénéfice en net recul
En effet, une sécheresse historique a prévalu durant l’année. Afin d’assurer un approvisionnement en énergie à sa clientèle, Groupe E a dû acheter de l’électricité sur les marchés alors que les prix atteignaient des montants jusqu’ici jamais atteints. Le manque de production hydraulique conjugué à la hausse des prix de l’électricité se solde par un surcoût de 62 MCHF.
Le résultat opérationnel (EBIT) reste sous forte pression et présente un recul de 49%, principalement en raison des prix de l’énergie et du manque d’hydraulicité. Il s’établit ainsi à 20 MCHF contre 40 MCHF l’année précédente. Le bénéfice net de 38.5 MCHF se situe quant à lui à un niveau similaire à celui de l’année 2021. La participation de 23,09% que détient Groupe E dans EOS Holding apporte une contribution de 14 MCHF (-16 MCHF en 2021).
Solidité du bilan confirmée / Capacités d’investissement intactes
Les événements de l’année écoulée soulignent la capacité du groupe à faire face à des conditions de marché difficiles. Le groupe poursuit ses ambitions en matière de transition énergétique. Un emprunt obligataire de CHF 220 millions conclu en septembre dernier lui permet de soutenir sa stratégie d’investissements en faveur de la transition énergétique, en particulier dans les domaines de la chaleur à distance, de l'hydraulique et du solaire.
De nombreux projets sont en cours de réalisation comme les chauffages à distance de Fribourg et celui de l’Entre-deux-Lacs, qui permettront de décarboner la consommation de chaleur. D’autres projets permettront de développer une production d’énergie locale et renouvelable, dans le domaine de l’hydraulique, du photovoltaïque ou de l’éolien dans le canton de Neuchâtel. Parmi ceux-ci, on peut citer le lac de Chummen, dans le Haut-Valais. Celui-ci est l’un des projets hydroélectriques phare identifié par la Confédération et le plan directeur cantonal valaisan. Il permettra de transférer la production principalement estivale de la centrale GKW II dans la vallée de Binn en une production hivernale. Cette dernière augmentera de 150 à 310 GWh.
Perspectives 2023
Jamais dans l’histoire récente, les perspectives n’ont été aussi incertaines dans la branche énergétique. Le risque de pénurie d’électricité pour l’hiver prochain reste une menace tangible qui peut produire des effets significatifs sur les résultats du groupe, tandis que les leviers d’action sont limités. Dans ce contexte chahuté, le groupe reste donc exposé à de possibles impacts significatifs sur ses résultats 2023.
Le développement d’une production locale et durable permettra à terme de réduire la dépendance énergétique de la Suisse à ses pays voisins, minimiser les fluctuations de prix, répondre aux besoins croissants en électricité afin de décarbonner notre consommation d’énergie et, partant, de contribuer à l’indispensable transition énergétique pour notre planète. (groupe-e)